USCHI – CATALOGUE SCHILDKRÖT DE 1959 – UNE TENUE SIMPLE MAIS JOLIE

USCHI – CATALOGUE SCHILDKRÖT DE 1959 – UNE TENUE SIMPLE MAIS JOLIE

Bonjour à tout le monde,
En continuant mes recherches sur la mode des poupées à travers les époques, je suis tombée sur une tenue de la fin des années 50, à la fois toute simple et en même temps ravissante.
La photographie que je partage avec vous est issue du catalogue Schildkröt datant de 1959. Elle représente la poupée Uschi. Dans un article précédent, je vous avais présenté une tenue de gala issue du même catalogue. Maintenant j’aimerais vous présenter un habillage plus simple, une tenue de tous les jours.


Le baby-boom et les années de prospérité durant les années 1950 dans certains pays occidentaux ont contribué à donner une importance croissante à la garde-robe des enfants (et par conséquent des poupées aussi).

La mode des enfants s’est diversifiée, une distinction très marquée est apparue entre les tenues de tous les jours, les créations de fête, les habits de dimanche et les habillages pour l’école. Aujourd’hui, je me concentrerai seulement sur les habits dits “de tous les jours”. Mais petit à petit, je continuerai à vous présenter les autres catégories.


Sur la page issue du catalogue Schildkröt datant de 1959, la poupée Uschi porte :
– Une robe corolle blanche à pois noirs. Malheureusement on ne peut pas voir si elle avait des manches et un col car ils sont cachés par la cape. La robe est toute simple. Sa forme en corolle (un haut ajusté et une jupe froncée) est emblématique de la mode de ces années. La robe arrive juste au-dessus du genou. En effet, dans les années 1950 les robes et les jupes des fillettes étaient au-dessus du genou, jamais plus longues. Les jupes en dessous du genou étaient réservées aux femmes et aux adolescentes.
-Le tissu semble être de la popeline du coton, matière populaire pour les robes de tous les jours à cette époque. Les tissus plus précieux comme le taffetas, la soie, le plumetis et le velours étaient réservés aux grandes occasions. Les petites robes de tous les jours pour les fillettes étaient souvent réalisées dans des cotonnades colorées ou à motifs. Les pois, les fleurettes, les carreaux étaient très en vogue à cette époque. Bien que c’étaient des robes de tous les jours, cela n’empêchait en rien leur élégance : elles étaient ornées de petits cols ravissants, de jolies manches, avec des empiècements fantaisie… Dans les années 1950 l’élégance était au centre des préoccupations.
Les robes dites “de dimanche”, que les fillettes mettaient pour aller à l’église avec leur famille étaient bien plus élégantes : ornées de dentelles, de volants, de rubans et de petits boutons, souvent en tissus plus nobles que le coton. Ces créations étaient bien moins confortables et la plupart des enfants devaient bien faire attention pour ne pas les abîmer ou les salir.
– Les années 1950 sont l’ère des jupons. Ils étaient portés par les femmes autant que par les fillettes. Plus ou moins rigides, leur rôle était de donner une belle tenue à leurs robes et leurs jupes, car la mode voulait que les jupes soient larges, volumineuses et virevoltantes.
– Durant les années 1950, bien que des pantalons pour les fillettes existaient déjà, les robes et les jupes étaient encore bien plus populaires, même en hiver. Les fillettes les portaient alors avec des chaussettes tricotées et des chaussures vernies ou des bottines. Elles mettaient par-dessus des pulls et des cardigans tricotés. Les manteaux étaient très populaires et très diversifiés : ils étaient plus fins en automne, en gabardine, en velours côtelé… En hiver ils étaient réalisés plutôt dans du lainage et des tissus épais. Les capes étaient également très appréciées dans le vestiaire des fillettes. Les doublures des manteaux et des capes étaient souvent assorties au tissu de la robe (comme c’est la cas sur la page du catalogue) afin de donner plus d’élégance.
Et voilà, j’espère que cet article vous plaira. Gros bisous à tout le monde !
Dorothée